0 3 minutes 7 mois

Le ministre libanais de la santé, Firass Abiad, a déclaré samedi à la presse que 68 personnes avaient été blessées, dont 15 sont toujours hospitalisées, lors de la frappe aérienne israélienne sur une banlieue de Beyrouth vendredi.

Le bilan, qui s’élève à au moins 31 morts selon M. Abiad, comprend Ibrahim Aqil, un commandant du Hezbollah qui était responsable des forces d’élite du groupe Radwan, ainsi qu’une douzaine de membres du groupe militant qui se réunissaient dans le sous-sol de l’immeuble qui a été détruit.

Israël a lancé la frappe aérienne dans le quartier densément peuplé du sud de Beyrouth vendredi après-midi, à l’heure de pointe, alors que les gens rentraient chez eux après le travail et que les élèves sortaient de l’école. L’Associated Press (AP) rapporte que samedi matin, le bureau des médias du Hezbollah a emmené des journalistes visiter les lieux de la frappe aérienne, où des ouvriers creusaient encore dans les décombres.
Selon l’AP, les troupes libanaises ont bouclé la zone, empêchant les gens d’atteindre le bâtiment abattu, tandis que des membres de la Croix-Rouge libanaise se tenaient à proximité pour retirer tout corps récupéré sous les décombres.

Les scènes auxquelles nous assistons en Israël et à Gaza marquent un nouveau chapitre dans le conflit du Moyen-Orient. Les conséquences et l’ampleur des pertes sont déjà dévastatrices, et la dernière attaque – et la guerre qui s’ensuit – est susceptible de façonner la politique mondiale pour les années à venir.
Grâce à ses correspondants sur le terrain et à ses journalistes qui mettent à jour ce liveblog 24 heures sur 24, le Guardian est bien placé pour fournir des informations complètes et vérifiées pour nous aider à donner un sens à ce moment périlleux pour la région. Financé par les lecteurs et libre de toute influence commerciale, nous pouvons rendre compte sans crainte des événements mondiaux au fur et à mesure qu’ils se déroulent.
Nous pensons que tout le monde mérite un accès égal à des informations exactes. Aidez-nous à préserver la force du journalisme du Guardian et à faire en sorte que nos reportages de qualité soient accessibles à tous. Si vous le pouvez, envisagez de nous soutenir mensuellement. Cela prend moins d’une minute à mettre en place. Nous vous remercions.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *