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Le ministre égyptien des affaires étrangères, était à la tribunes de l’Assemblée générale des nations unies samedi.

Badr Ahmed Mohamed Abdelatty, a déclaré qu’il était temps de « tirer la sonnette d’alarme » car le système international montre actuellement ses lacunes structurelles dues à l’inefficacité, à la politique de deux poids deux mesures et à l’inégalité à une époque d’occupation, de famine, de terrorisme et d’injustice. Esquissant une voie à suivre, il a tout d’abord souligné qu’il n’y a pas d’alternative au système multilatéral.

Dans le même temps, l’agression brutale d’Israël contre Gaza et ses attaques actuelles contre la Cisjordanie font honte aux institutions internationales, qui sont incapables de mettre un terme à ces agressions. Condamnant l’escalade israélienne et ses attaques contre le Liban, qui « poussent la région dans l’abîme », le ministre égyptien a déclaré qu’il fallait « mettre fin à l’effusion de sang » et commencer à acheminer immédiatement l’aide humanitaire aux civils de Gaza.

Le diplomate égyptien a également indiqué que les banques multilatérales devaient être modernisées et que les institutions internationales devaient être plus représentatives. Il a également exprimé le soutien de l’Égypte à un Conseil de sécurité élargi avec davantage de sièges permanents, y compris pour les nations africaines.

En ce qui concerne les défis climatiques croissants, il a déclaré que les efforts doivent être liés à des ressources adéquates, y compris par le biais du Fonds pour les pertes et dommages, parallèlement à des plans nationaux qui s’alignent sur les objectifs de développement durable (ODD) convenus.

Dans cette optique, Le Caire continuera à travailler sur des initiatives de développement avec ses voisins et partenaires dans le bassin du Nil. Toutefois, l’Égypte reste préoccupée par les actions de l’Éthiopie liées au projet de barrage Renaissance, qui ne tiennent pas compte des besoins des nations vivant en aval.

Il n’en reste pas moins que le monde a besoin des Nations unies pour relever toute une série de défis, de la cybercriminalité à l’intelligence artificielle, en passant par la sécurité collective. Sur ce dernier point, le maintien de la paix et de la sécurité est la raison d’être de l’Organisation, a-t-il déclaré, regrettant de constater que certains accords mondiaux, y compris les accords sur les armes nucléaires, n’ont pas été respectés.

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